La "Méthode Catherine SENN"
CETTE MÉTHODE D’APPROCHE DU CHEVAL
S’ARTICULE AUTOUR DU CONCEPT DE SENTIENCE
La sentience désigne la capacité des animaux à ressentir, à percevoir et à être conscient (de soi, des autres, de son environnement)
Un être sentient ressent le bien-être et la douleur, le plaisir et la tristesse, et diverses émotions ; ce qui lui arrive lui importe. Ce fait lui confère une perspective sur sa propre vie, des intérêts (à éviter la souffrance, à vivre une vie satisfaisante, etc.), avec une volonté et des désirs en ce qui le concerne, voire des droits (à la vie, au respect…). Ces intérêts et ces droits impliquent l'existence de devoirs moraux de notre part.
Bien-être et bienveillance pour le cheval
La recherche du bien-être du cheval est devenue une priorité pour de nombreux cavaliers. La « Méthode Catherine SENN » s'inscrit de plein droit dans cette recherche du confort du cheval et permet de répondre à des demandes grandissantes d'une nouvelle pratique équestre, respectueuse du cheval et en totale communion avec lui.
« J'enseigne la méthode d'approche du cheval à la voix depuis plus de 20 ans déjà. Ce sont les chevaux dits difficiles ou caractériels qui ont été mes maîtres dans ce domaine, car une démarche originale était nécessaire pour impacter ces chevaux abîmés et dans l'incompréhension absolu de ce qu'ils subissaient. Au-delà des objectifs équestres, j’ai toujours été sensible à la souffrance de ces chevaux et a ainsi développée une autre manière de les aborder, forcément différente de ce qu'ils avaient connu et qui s'adressait directement aux "individus chevaux", repliés en eux-mêmes et fermés aux humains, pour se protéger. Cette approche douce et positive, respectueuse et constructive, est applicable à tous les chevaux quels qu'ils soient. »
« Tout le temps que le cheval passe avec nous doit être le plus agréable possible pour lui… et pour nous »
LES COMPOSANTS DE LA ''MÉTHODE CATHERINE SENN''
''Respecter chaque cheval pour ce qu’il est
et l’apprécier tel qu’il est''
''Prendre en compte en permanence l’aspect mental
et émotionnel du cheval''
1. Apprendre « le cheval »
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Connaître son fonctionnement et ses besoins
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L’observer, le « lire », le comprendre
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Identifier sa pensée et sa réflexion
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Percevoir ses émotions
2. Créer le lien
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Saluer le cheval, lui sourire, se présenter, l’apprivoiser
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Établir la communication verbale
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Installer un positionnement bienveillant
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Courtoisie et respect
3. L’amener à nous et à nos activités avec lui
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Lui donner envie
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Confiance et plaisir
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Respect du seuil de tolérance
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Ne jamais forcer mais expliquer
4. Utiliser la voix
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Différentes voix d’usage
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Variété et adaptation
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Rigueur et précision
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Ambiance positive
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Ni stick ni cravache
5. Pratiquer en pédagogie positive
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Encourager, féliciter, valoriser, récompenser
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Expliquer, accompagner et aider
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Donner du sens aux exercices
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Sympathie et confort
6. Travail en intelligence et en conscience
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Observer et mobiliser la pensée du cheval
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Développer son intelligence et sa conscience
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Responsabiliser et rendre autonome
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Travail intéressant, plaisant et diversifié
7. Baromètre émotionnel
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Prise en compte permanente de l’état émotionnel
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Générer des émotions positives
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Rectifier les schémas mentaux négatifs
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Plaisir du cheval
MAIS AUSSI…
• Ne pas juger ni se juger, ne pas comparer ni se comparer
• Il n’y a ni bien ni mal, simplement « il y a »
• Fonctionner dans l’ « ici et maintenant »
• Ne pas se mettre de pression : pas de « il faut que…, je dois… »
• Accepter nos faiblesses et nos maladresses et nos erreurs, elles font avancer
• Ancrages, relâchement et lâcher-prise
• Prendre conscience de soi, de tous les détails de ce que l’on dégage face au cheval
• Affirmer nos intentions
• Prendre son temps
LES PRINCIPES DE BASE
1. « Le cheval est un être vivant doté de capacités intellectuelles (pensées, observation, analyse, réflexion, mémoire, imagination), de sentiments et d’émotions, d’une personnalité bien individualisée et d’un caractère propre. »
2. « Tout ce que nous, les humains, demandons aux chevaux, est totalement absurde dans leur monde à eux. »
3. « Dans leurs rapports avec les humains, les chevaux se créent des images positives ou négatives des humains, selon les expériences qu’ils ont vécu. »
4. « Le dressage formate et mécanise les chevaux, les contraintes soumettent et brisent leurs personnalités, tandis que l’éducation et l’instruction les éveillent et les épanouissent. »
5. « Le travail du cheval doit être mené en accord avec lui, en sollicitant son intelligence et sa conscience. »
6. « Les résistances et les oppositions ne sont que des expressions du mal-être des chevaux. »
7. « Lorsque quelque chose ne fonctionne pas, ce n’est jamais le cheval qui est à mettre en cause, mais bien l’humain qui ne sait pas s’y prendre. »
8. « Un cheval pense et fonctionne comme un cheval et non pas comme un humain. »
9. « La pratique du Geste Juste permet au cheval de comprendre exactement ce que l’on attend de lui.»
10. « La recherche du plaisir du cheval pendant le travail permet d’obtenir sa coopération active. Le cheval devient demandeur d’échanges avec l’humain.»
11. « Un cheval apprend mieux lorsqu’il a établi une relation amicale et de confiance avec un humain. »
12. « Toujours partir de ce que la cheval sait ou peut faire pour aller vers ce que l’on veut qu’il fasse »
13. « Ne jamais forcer mais amener le cheval vers ce que l’on souhaite qu’il fasse »
14. « Ne jamais travailler à l’usure »
15. « Respecter le cheval en tant qu’être vivant d’une espèce différente de la nôtre et le traiter avec courtoisie et bienveillance ».
16. « Refuser catégoriquement tout recours à la brutalité et à la violence, physique ou psychologique »
UTILISER LA VOIX AVEC LE CHEVAL
L’ÉDUCATION POSITIVE DU CHEVAL
Installation d’une ambiance sympathique et agréable, favorable au travail et à la progression du cheval dans l’action volontaire et l’autonomie.
Suppression des expressions négatives et du mot « Non » avec remplacement par les propositions concrètes des solutions attendues.
Suppression des gestes d’éloignement et d’évitement, ne plus chasser et ni repousser, mais remplacer par l’installation de limites précises à des endroits définis.
Application à rendre le travail du cheval intéressant et varié, agréable et ludique. Insertion des exercices d’éveil qui suscitent la curiosité des chevaux et contribuent au plaisir dans le travail.
Abandon du travail à l’ « usure », c’est-à-dire éviter la répétition interminable des exercices qui nuit à la concentration utile du cheval et donc aux apprentissages en intelligence et en conscience. Fractionnement des apprentissages.
L’art de la voix
L'utilisation de la voix avec le cheval présente de réels avantages et permet d'obtenir des résultats incontestables. Cependant, cet usage de la voix ne se fait pas au hasard. Il répond à des critères extrêmement précis et exige donc un sérieux apprentissage pour devenir vraiment efficace. C'est pourquoi l'on peut parler de l'exercice d'un art, celui de la voix juste et sciemment utilisée, avec rigueur et précision. Il s'agit de l'art de jouer avec les différentes intensités sonores, la gamme des intonations et les mots de vocabulaire, mais aussi et surtout avec les différentes réactions du cheval qu'il faut être capable de susciter et d'orienter justement. Il s'agit de créer une résonance entre l'humain et le cheval, harmonie vibratoire qui participe à l'élaboration de la complicité.
Une relation basée sur l’échange
En effet, se servir de la voix avec le cheval a pour objectifs d'établir un vrai dialogue, avec des propositions et des réponses, des échanges d'idées, de sentiments, d'opinions, des partages d'actions et de réalisations, etc... La finalité n'est pas d'avoir un cheval bien dressé, ce qui peut être parfaitement obtenu par les méthodes classiques. La finalité est de développer une relation de sympathie, de compréhension réelle et de complicité profonde entre l'humain et le cheval. La voix est avant tout un outil d'échanges, de dialogue, de communication qui favorise la compréhension et le rapprochement de deux êtres. Voilà la raison principale de l'utilisation de la voix avec le cheval. A travers les éléments qu'elle met à notre disposition, les mots et les intonations en priorité, elle offre une réelle possibilité de rapprochement entre des individus très différents, l'humain et le cheval. C'est un voyage au coeur de cette relation très particulière, qui débute avec les mots, mais dont la résonnance se poursuit bien au-delà.
Les transformations du cheval
L'usage de la voix opère remarquablement bien sur le cheval et le transforme profondément. C'est un des grands intérêts de son utilisation. Lorsqu'on entreprend d'utiliser la voix avec un cheval, on s'adresse à lui personnellement, non pas de manière banale, mais bien avec la volonté d'obtenir une réponse. Les sollicitations verbales qui lui sont faites demandent une écoute, une attention, un regard et obligatoirement une réponse. Le cheval est amené à travailler ses facultés intellectuelles en exerçant sa réflexion et ses capacités d'analyse pour développer sa compréhension, mais aussi pour apporter les réponses précisément attendues aux demandes qui lui sont faites. Il apprend ainsi à devenir actif et non plus passif, et à développer son autonomie dans le travail. Sa concentration est très nettement améliorée par les perpétuels échanges qui circulent entre l'humain et lui. Sa personnalité s'épanouit et il apprend à exprimer ses ressentis. Il est aussi invité à participer par des propositions personnelles qui, bien souvent, enrichissent avantageusement le travail.
L’apaisement du cheval
La voix permet donc de transformer positivement le cheval. Elle crée un lien grâce auquel le cheval peut mieux comprendre ce que l'humain attend de lui. Ce lien représente une aide immense pour les chevaux car il leur permet d'accéder enfin au fonctionnement de l'humain. Grâce à des explications progressives et clairement formulées, le cheval comprend mieux ce que l'on attend de lui et s'exécute alors très volontiers. Cela a pour avantage supplémentaire de supprimer stress, tensions, résistances et oppositions, qui ne sont, la plupart du temps, que l'expression de l'incompréhension et du mal-être du cheval.
Ambiance de travail et plaisir du cheval
Grâce à la voix, une ambiance de travail sympathique et plus détendue peut s'installer qui contribue au plaisir que va prendre le cheval à travailler. L'amélioration constante de la communication entre l'humain et le cheval tisse peu à peu une forme de connivence privilégiée, très favorable à la progression dans le travail dont le cheval devient demandeur, conquis par cette complicité unique qu'il apprécie autant que l'humain qui l'accompagne. Pour la première fois sans doute, il s'agit pour l'humain de partager un plaisir avec le cheval, à part égale, celui d'un vrai travail certainement, mais agréable et enrichissant pour les deux protagonistes. Le cheval n'est plus simplement utilisé comme support et objet de loisir, mais bien comme un complice à part entière.
Le cheval s’ouvre et s’épanouit
Le cheval se transforme totalement. L'humain qui l'accompagne devient son centre d'intérêt principal. En sa présence, son attention est entièrement tournée vers lui. Ses yeux sont grands ouverts, son regard est pétillant et lumineux, exprimant intérêt et enthousiasme. Son attitude générale est tonique et vivante, et pleine d'énergie au travail. Des expressions nouvelles apparaissent sur son « visage » (comment nommer autrement l'ensemble yeux, nez, bouche, qui s'articulent et se mobilisent en mimiques expressives et très « parlantes »?) et révèlent ses ressentis mais aussi ses idées et son état d'esprit: intérêt, surprise, humour, idée nouvelle et personnelle à proposer, etc...
Une personnalité à découvrir
Le cheval devient plus vivant, il participe, s'exprime, invite lui aussi, propose, s'épanouit. En même temps, il est beaucoup plus équilibré, apaisé et posé. Ses capacités de travail et de concentration augmentent très nettement. Il fait également apparaître sa personnalité réelle, avec toute la richesse qui le caractérise et qu'il ose enfin exprimer ouvertement, mais toujours positivement. Parallèlement, la conscience qu'il a de lui-même se modifie, et les rapports avec ses congénères évoluent, avec de nouvelles préséances qui s'installent.
L’éveil mental
Tout cela peut paraître étonnant, mais l'usage de la voix développe chez le cheval des éléments habituellement laissés en friche par l'utilisation commune que l'on fait de lui. Justement, elle invite à ne plus l' « utiliser », mais à l'éveiller pour le faire participer activement et personnellement. Il s'agit donc de solliciter son mental jusqu'ici délaissé, et, cela modifie profondément le cheval, qui d'inculte devient pensant. Cela est probablement comparable à la différence qui peut opposer un individu humain analphabète à celui qui a eu la chance d'aller à l'école. Le cerveau se met à fonctionner car il est abondamment sollicité et l'individu évolue de manière radicalement différente.
QUELS OUTILS POUR TRAVAILLER À LA VOIX?
Le travail à la voix s'appuie sur différents éléments qui sont:
➡ LA VOIX
Plusieurs voix différentes sont utilisées à des moments précis et d’une manière bien déterminée, mais variable selon les chevaux auxquels ils est important de s’adapter. On distingue ainsi : la voix d’ambiance, la voix d’interpellation, la voix d’encouragement, la voix d'accompagnement, la voix tenue, la voix modérée..
➡ LES INTONATIONS
Elles sont très variées selon les exercices et les découpages des séances et accompagnent le travail d’une manière constante
➡ LE VOCABULAIRE
Il est très précis et correspond aux différents exercices et aux multiples actions qui sont demandés au cheval qui va les exécuter de manière autonome.
➡ LA VALORISATION PERMANENTE
Elle est différente du renforcement positif car elle peut aussi être indépendante des actions du cheval. Elle installe un climat de sympathie qui est très agréable pour le cheval.
➡ LE PLAISIR DU CHEVAL
C’est un élément important qui rend le cheval demandeur du travail et des échanges avec nous. Tout le temps que nous passons avec le cheval doit être extrêmement agréable pour lui, et cela commence dès la prise en main, au pré ou au box.
➡ LE REGARD
L’obtention du regard du cheval sur soi à la demande est primordiale car c’est ainsi qu’il est possible de capter son écoute, son attention et sa concentration, ce qui est préalable et indispensable aux exercices à distance.
➡ LA POSITION
La position de travail à côté de l’épaule du cheval est un repère pour lui, et détermine sa place mais aussi le début et la fin de certains exercices. La position intervient également à distance pour l’orientation du cheval mais aussi pour les variations d’allures.
➡ LA RÉCOMPENSE-OUTIL
La récompense doit être utilisée comme un outil de travail et donnée avec des règles précises et à des moments déterminés. Les bienfaits de son usage sont méconnus et ignorés, pourtant elle est utile dans le positionnement hiérarchique, dans les apprentissages, pour banaliser des difficultés techniques, pour faire travailler le cheval sur son schéma corporel, pour faciliter la confiance et le lâcher-prise, et tout simplement pour entretenir le plaisir.
➡ L’AUTORITÉ BIENVEILLANTE
Il est impératif de se positionner en situation de chef par rapport au cheval, cela ne se discute pas. Cela est indispensable au cheval qui se sent protégé et rassuré. L’autorité bienveillante est une manière très simple d’être le chef, qui allie la douceur et la fermeté, sans cris ni autoritarisme.
Vous constaterez qu’à part la récompense, il n’y a aucun outil « matériel ». Vous comprendrez que travaillez un cheval à la voix est aussi et avant tout un travail sur soi pour obtenir un impact significatif sur le cheval.
LES APPRENTISSAGES
Il existe de nombreuses manières d’apprendre quelque chose à un cheval, mais dans la plupart des cas, on ne s’adresse pas directement au cheval. D'une manière générale, les cavaliers ou les dresseurs placent le cheval dans la position qui lui permettra de réaliser l’exercice attendu, puis le lui font exécuter. C’est la répétition de l’attitude associée aux aides qui donne au cheval la possibilité d’enregistrer ce qu’on lui fait faire. D’autres méthodes alternent le confort et l’inconfort et amènent elles aussi le cheval à intégrer les exercices ou les attitudes qu’ils doivent adopter. Souvent, le cheval est confronté à une situation de problème que lui posent les humains et c’est à lui seul de trouver la solution, ce qui peut générer chez certains individus du stress et de l’angoisse.
Si l’on fait le parallèle avec un enfant confronté à un problème de mathématiques, on peut choisir différentes solutions :
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Le laisser se débrouiller tout seul, et juste intervenir pour le pousser à trouver la solution
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Lui expliquer de manière rigide et autoritaire
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Sanctionner ses erreurs mais cela ne l’aidera pas pour autant
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Exiger beaucoup et vouloir la perfection
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S'asseoir à côté de lui et le guider en l'encourageant, avec un petit peu d'humour de temps en temps pour associer le plaisir à l'apprentissage, et évidemment encourager les progrès et valoriser la réussite.
Avec le cheval, les apprentissages à la voix présentent la particularité de s’adresser directement à lui pour lui enseigner les exercices. Chacun d’entre eux est désigné par un mot précis que le cheval va intégrer.
Chaque exercice doit être effectué d’une manière précise et il va ensuite être demandé au cheval de le réaliser en autonomie. L’apprentissage se fait en guidant le cheval pour lui montrer le « geste juste » qu’il va devoir ensuite reproduire seul. Si le cheval se trompe, il est immédiatement rectifié mais gentiment, sans aucune sanction ni brutalité, s’il stresse ou s’angoisse, il est rassuré. S’il hésite, il est encouragé. Tout au long du travail, il est encouragé et valorisé. Et puis, les apprentissages se font progressivement, il faut savoir se contenter de peu au début pour obtenir beaucoup ensuite. Le cheval va prendre plaisir aux apprentissages qui se déroulent dans un climat sympathique et détendu, ce qui n’exclut ni la rigueur, ni les exigences. Le fond reste le même, mais c’est la forme qui change, la manière de demander, mais aussi et surtout le fait de recevoir les réponses du cheval, de les relever et de les valoriser. Le cheval prend ainsi plaisir à travailler, il se détend et prend confiance en son équipier humain, mais aussi en lui-même.
Au final, on obtient un cheval heureux de partager le travail avec nous et demandeur de ces échanges sympathiques.
Placer le cheval au centre du travail, et non pas les exercices. Partir de lui, de ce qu’il sait et peut faire, et s’adapter à lui.
Donner priorité au relationnel, au lien à tisser avec le cheval pour l’amener à nous et à ce que nous allons lui demander, lui donner l’envie d’être et d’échanger avec nous, sans contraintes ni pressions.
Pratiquer l’observation permanente de l’émotionnel du cheval pour l’orienter systématiquement vers des ressentis positifs, obtention progressive de son plaisir à être et échanger avec nous, à travers les supports que sont les différents exercices.
Pratiquer l’observation constante de la pensée du cheval, de son orientation, de sa présence dans les échanges, de sa concentration.
Acquisition progressive du regard du cheval sur nous.
Installation du cheval dans des situations de réussite guidées par le « geste juste ».
Utilisation positive de la voix dans les encouragements, les félicitation et la valorisation du cheval, mais aussi sourire et bienveillance.